Après avoir réalisé les incisions, on replace les ventouses aux endroits où elles étaient posées auparavant. Cette étape va permettre d’extraire le sang qui contient les toxines.
Replacez les ventouses sur les zones incisées et assurez-vous qu’elles soient bien fixées à l’aide de la pompe.
Attendez environ 5 minutes, le temps que les ventouses se remplissent progressivement de sang.
Certaines personnes verront leurs ventouses se remplir rapidement de sang, tandis que pour d’autres, le volume extrait sera beaucoup plus faible.
Comme mentionné dans le hadith : “La guérison se trouve dans trois choses et il a été cité : l’incision de celui qui fait la hijama“, cela signifie que ce n’est pas la quantité de sang extraite qui détermine l’efficacité du traitement, mais bien l’incision.L’expérience montre que de nombreuses personnes ont guéri avec de simples incisions qui n’ont produit que très peu de sang.
Après 5 minutes, retirez les ventouses dans lesquelles le sang s’est accumulé. Il faut les retirer avec soin, manipulez chaque ventouse avec des gants pour garantir une hygiène irréprochable.
Cette technique permet de garder la zone de travail propre et d’éviter que du sang ne coule partout, garantissant une meilleure hygiène.
Elle réduit également les risques de contamination par le sang, tant pour le patient que pour le praticien.
Portez toujours des gants pour éviter tout contact direct avec le sang et prévenir les contaminations.
Assurez-vous que tout le matériel utilisé soit propre et stérile. Les ventouses doivent être jetables et remplacées après chaque utilisation, la pompe doit également n’être utilisée que pour une seule personne et une seule séance.
Adaptez la durée de pose des ventouses selon le flux sanguin du patient. Si nécessaire, n’hésitez pas à utiliser une nouvelle ventouse pour poursuivre l’extraction.
En général, deux ventouses suffisent pour l’extraction du sang. Après qu’une première ventouse soit remplie, une deuxième peut encore contenir un peu de sang, mais il est très rare d’avoir besoin d’une troisième ventouse. L’extraction s’arrête naturellement lorsque le sang cesse de s’écouler.
Le sang extrait lors d’une séance de hijama peut présenter des couleurs allant du rouge vif au noir foncé. Cette variation dépend principalement de son niveau d’oxygénation :
Un sang riche en oxygène apparaît rouge vif.
Un sang moins oxygéné prend une teinte plus sombre.
Mais en général le sang de la hijama tire plus vers la rouge foncé, voir la couleur noir.
D’autres éléments peuvent aussi influencer la couleur, comme la vitesse de la circulation sanguine ou l’exposition à l’air. Cependant, toutes ces variations restent physiologiquement normales.
Il est important de souligner qu’aucune preuve scientifique ne relie la couleur du sang extrait à une maladie précise. Les croyances affirmant, par exemple, qu’un sang noir indiquerait un “mal occulte” relèvent de spéculations sans fondement.
Ne vous laissez pas influencer par des rumeurs ou des interprétations infondées concernant la couleur du sang. Cela pourrait mener à des diagnostics erronés ou des inquiétudes inutiles pour le patient.
Dès que les ventouses sont retirées, il faut désinfecter immédiatement la zone traitée. Cette étape fait partie intégrante du soin.
Alcool éthylique à 70 % peut être utilisé, mais il est déconseillé pour les personnes sensibles car des fois il provoque une sensation de brûlure ou de picotement sur la peau incisée.
Pour les peaux sensibles, préférez des solutions moins irritantes comme la chlorhexidine ou la Bétadine.
Elle permet d’éliminer les résidus de sang.
Elle prévient toute infection en protégeant une peau temporairement fragilisée.
Elle favorise une cicatrisation propre et saine.
La désinfection n’est pas une formalité. Elle fait pleinement partie du soin, au même titre que l’incision ou la pose des ventouses.
Une désinfection bien faite réduit fortement le risque infectieux et garantit une séance de hijama propre, efficace et sécurisée.
Ne jamais négliger cette étape finale. Elle est impérative et incontournable.
Le sang extrait est généralement visqueux et chargé de toxines et sa quantité varie selon les individus.
L’efficacité de la hijama repose davantage sur la précision du geste et la méthode utilisée que sur la quantité de sang prélevé.
Une hygiène rigoureuse et une manipulation correcte des ventouses assurent la sécurité du patient et du praticien.
La couleur du sang ne permet pas de diagnostiquer une maladie ou de mesurer la quantité de toxines présentes.
L’alcool à 70 % désinfecte efficacement, mais peut irriter une peau incisée. Il est préférable d’utiliser des antiseptiques plus doux comme la chlorhexidine ou la Bétadine.
Une méthode stricte et bien structurée garantit une séance à la fois efficace, propre et sans risque.