Lors d’une séance de hijama, il peut arriver qu’un patient perde connaissance. Cet incident, bien que rare, peut avoir différentes origines et parfois des conséquences notables. Les causes les plus fréquentes incluent la syncope, le malaise vagal et la chute de tension. Ces trois réactions ont en commun une baisse temporaire du flux sanguin vers le cerveau, mais elles se distinguent par leurs déclencheurs et leurs manifestations :
La syncope survient généralement en réaction à une phobie (comme celle du sang) ou à une émotion intense. Elle entraîne une diminution soudaine de l’irrigation cérébrale, provoquant une perte de connaissance brève.
Le malaise vagal est causé par une suractivation du nerf vague. Cela entraîne une baisse du rythme cardiaque et de la pression artérielle, souvent déclenchée par le stress, la douleur ou l’angoisse.
La chute de tension se produit lorsque la pression artérielle devient trop faible pour assurer une bonne oxygénation du cerveau, ce qui peut provoquer vertiges ou évanouissement.
Pour bien se préparer, il est essentiel d’ajouter cette question au questionnaire patient :
->« Êtes-vous sujet à des malaises ou avez-vous certaines phobies ? »
Cela permet d’anticiper les réactions à risque. Pensez aussi à avoir de l’eau ou une boisson hydratante à portée de main. Si le patient indique qu’il a tendance à faire des malaises, veillez à ce qu’il soit bien hydraté avant la séance.
L’identification des antécédents est une étape indispensable pour garantir la sécurité de la séance.
Enfin, utilisez une table adaptée pour limiter les risques en cas de perte de connaissance.
La première recommandation est que le patient se couche sur une table spéciale, similaire à une table de massage.
Cette table offre une meilleure stabilité et limite fortement les risques de chute en cas de malaise et ainsi, il ne risque pas de se blesser si il perd connaissance.
Certaines personnes ont une phobie du sang, il est donc important de prendre des précautions dans ces cas :
Ne montrez pas le sang au patient ! Faites tout pour éviter que le sang ne soit exposé à sa vue.
En général, ce genre de malaise disparaît au bout de quelques minutes.
Dans certains cas, un patient peut être affecté par un mal occulte, tel qu’une possession, provoquant une perte de connaissance ou des mouvements incontrôlés, ce qui peut ajouter une complexité supplémentaire à leur prise en charge.
Les cloques causées par la hijama, aussi appelées brûlures par succion, surviennent lorsque la peau est exposée à une pression trop forte ou lorsque les ventouses sont laissées en place trop longtemps, provoquant une accumulation de liquide sous l’épiderme. Si elles ne sont pas traitées rapidement, ces cloques peuvent s’infecter, entraîner des douleurs prolongées et compliquer la cicatrisation de la zone touchée.
Lors d’une séance de hijama, il peut arriver que l’incision provoque un saignement difficile à arrêter. Cela arrive quand l’incision est trop profonde, dépassant l’épiderme et atteignant le derme, ce qui ne devrait pas arriver lorsqu’une hijama est correctement exécutée.
Avant de commencer une séance de hijama, il est essentiel que le patient remplisse une fiche d’information, le patient doit impérativement signaler si il souffre d’une maladie contagieuse.
Cette fiche doit inclure des informations sur les antécédents médicaux, les traitements en cours, les allergies, ainsi que toute condition susceptible d’affecter la sécurité ou l’efficacité de la séance. Si tel est le cas, plusieurs précautions doivent être prises.
Si le praticien ne se sent pas à l’aise ou suffisamment préparé, il est préférable de refuser de procéder à la séance.
Si le praticien décide de traiter le patient atteint par une maladie contagieuse, alors il lui est fortement conseillé de :
Ne jamais déroger à la règle suivante : La préservation du praticien est la priorité absolue. Cela inclut le port de gants, l’utilisation de matériel à usage unique, et l’évitement de contacts directs avec des fluides corporels. Le risque est particulièrement élevé en cas d’incisions ou de travail avec des patients présentant des maladies infectieuses. Il est essentiel de ne pas compromettre sa santé.