Beaucoup de gens pensent, à tort, que seule une personne issue du domaine médical (médecin, infirmier, etc.) peut pratiquer la hijama. Cette idée largement répandue est fausse.
Il est vrai que les professionnels de santé disposent de connaissances utiles (anatomie, physiopathologie, interprétation des symptômes), ce qui peut faciliter la pratique de la hijama. Cependant, il n’est pas obligatoire de faire partie du corps médical pour devenir un bon praticien.
Dans certains pays comme la France, des restrictions ont été imposées, non pas à cause de la hijama elle-même, mais à cause d’abus :
Ces dérives ont mené à une perte de confiance et, dans certains cas, à l’interdiction de la hijama avec incisions, notamment en France.
Malheureusement, certaines personnes se sont lancées dans la hijama uniquement pour l’argent, sans vocation ni compétence réelle. Ce type de comportement attire la vigilance des autorités, qui réagissent par des restrictions plus sévères.
Mais cela ne signifie pas qu’une personne non médecin ne peut pas bien pratiquer la hijama. Un non-professionnel de santé peut devenir un excellent hajjam, à condition de respecter :
Il est également faux de croire qu’un médecin est forcément meilleur dans cette pratique. Il arrive que des patients, ayant consulté des médecins pour une hijama, en ressortent avec de grandes cicatrices douloureuses dues à une mauvaise technique.
J’ai moi-même reçu des patients avec des cicatrices profondes sur le dos. En questionnant ces personnes, elles m’ont révélé que leur hijama avait été faite par un médecin. Cela montre clairement que ce n’est pas le diplôme, mais la formation spécifique et l’expérience qui garantissent une hijama de qualité.