En France, depuis très peu la pratique de la hijama est encadrée. Seuls les professionnels de santé, tels que les médecins ou les infirmiers sont autorisés à pratiquer la hijama. Toute personne non qualifiée pratiquant la hijama s’expose à des poursuites pour exercice illégal de la médecine. Cependant, la hijama sèche (sans incisions) peut être pratiquée de manière plus libre, notamment à des fins de bien-être.
Au Royaume-Uni, la hijama n’est pas réglementée par une loi spécifique. Cela signifie que, théoriquement, toute personne peut devenir praticien. Toutefois, il est fortement conseillé de s’enregistrer auprès d’organismes tels que le British Cupping Society ou le Complementary and Natural Healthcare Council. Ces affiliations renforcent la crédibilité du praticien et offrent une certaine garantie de qualité aux clients.
Aux États-Unis, la réglementation varie d’un État à l’autre. Dans certains États, la pratique de la hijama n’est pas réstreinte au corps médical, alors que dans d’autres, toute pratique sans licence médicale peut être considérée comme illégale. Il est donc indispensable de se renseigner précisément sur les lois en vigueur dans l’État où l’on souhaite exercer.
En Égypte, la hijama est largement pratiquée, souvent de manière informelle, sans cadre légal strict. Il est courant que les praticiens opèrent sous le nom ou la supervision d’un professionnel de santé, moyennant une redevance, ainsi il sont couvert légalement. En Egypte il n’existe pas de réglementation spécifique dédiée à la hijama.
Au Sénégal, la pratique de la hijama est généralement bien acceptée et ne fait pas l’objet de contraintes légales connues. Il est possible de pratiquer librement, sans obligation de certification ni de licence spécifique. Toutefois, il reste essentiel de respecter les règles d’hygiène, de sécurité et d’éthique professionnelle afin de garantir la qualité des soins et la sécurité des patients.
Dans plusieurs pays notamment en Asie et au Moyen-Orient la hijama est autorisée, mais à condition d’obtenir une certification locale spécifique. Cela signifie que, même si vous avez déjà été formé dans un autre pays, il vous faudra suivre une courte formation de quelques heures sur place pour obtenir l’autorisation légale de pratiquer.
Si vous avez suivi notre formation ici, vous aurez déjà acquis les connaissances fondamentales : hygiène, anatomie, techniques pratiques, précautions médicales, etc.
La formation locale à l’étranger ne sera donc qu’une simple formalité. Ce ne sera pas un obstacle, mais une étape administrative pour exercer légalement dans le pays en question. Ce que vous avez appris ici va souvent plus loin que ce qui est enseigné dans les formations locales accélérées. Il ne vous manquera que le document officiel du pays, rien d’autre.
Les informations données sur la réglementation des pays concernant la hijama peuvent évoluer rapidement, il est donc essentiel de se tenir régulièrement informé des éventuellement changement en consultant les sites officiels des autorités de santé ou les associations professionnelles du pays concerné.