Curriculum
Hijama
Module 1
0/8
Module 2
0/8
Module 3
0/10
Module 4
0/12
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4.1 Introduction à l'anatomie
Extrait -
4.2 Les organes principaux
Extrait
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4.3 Les glandes endocrines
Extrait
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4.4 Le système sanguin
Extrait
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4.5 Le système lymphatique
Extrait
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4.6 Le système nerveux
Extrait
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4.7 La Hijama et son impact sur l’inflammation
Extrait
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4.8 Le rôle du hajjam et le rôle du médecin
Extrait
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4.9 Traitement des maladies par la hijama
Extrait
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4.10 Le tabagisme et la hijama
Extrait
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4.11 L'alcool et la hijama
Extrait
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4.12 Les drogues et la hijama
Extrait
Module 5
0/5
Module 6
0/9
Module 7
0/5
Module 8
0/5
4.1 Introduction à l’anatomie
Résumé audio
La Hijama et l'anatomie
Il est essentiel que le praticien en hijama possède une connaissance générale de l’anatomie. La hijama est une pratique par laquelle ont agit sur des zones en lien direct avec les organes, les glandes et les systèmes sanguin, lymphatique, nerveux ou digestif. Sans ces bases, le travail du praticienne peut pas être optimal et il risque également de faire des erreurs, comme poser des ventouses sur des zones inappropriées, ce qui peut entraîner des blessures ou un inconfort pour le patient.
Une bonne compréhension anatomique ne se limite pas à la sécurité : elle permet aussi d’optimiser les effets du soin en ciblant les bons points et en renforçant l’efficacité des séances. C’est une condition indispensable pour une hijama sûre, précise et adaptée à chaque cas.
L'importance de l'anatomie pour la Hijama
Améliorer les résultats
Connaître l’anatomie permet de localiser précisément les points où poser les ventouses pour soulager une douleur, traiter une maladie ou stimuler une fonction spécifique. Par exemple, cibler les zones de tension musculaire ou les points de drainage lymphatique.
Pratiquer en toute sécurité
Cette connaissance aide à éviter les zones sensibles ou à risque, comme les yeux, les parties génitales ou les tissus délicats tels que les artères principales situées à proximité de la surface de la peau.
Comprendre l’impact global
La hijama agit sur tout le corps : elle ne se limite pas à un organe ou à une douleur, mais soutient plusieurs systèmes essentiels pour la santé. Cette interaction globale distingue la hijama des autres méthodes de soin, car elle vise à harmoniser l’ensemble des fonctions corporelles et à traiter la personne dans sa globalité. Elle intègre une vision holistique qui prend en compte les interconnexions entre les différents systèmes du corps.
Les Systèmes et leur Rôle dans la Hijama
Le système sanguin
La hijama stimule la circulation sanguine, ce qui améliore l’apport en oxygène et en nutriments vers les organes et les tissus. Elle favorise aussi l’élimination des toxines, ce qui peut réduire la fatigue, renforcer l’énergie et prévenir certaines pathologies liées au sang.
Une bonne circulation accélère la régénération des tissus, facilite la guérison des inflammations localisées et améliore la récupération musculaire après un effort ou une blessure.
Le système lymphatique
La hijama agit également sur le système lymphatique, un réseau de vaisseaux qui transportent la lymphe, un liquide riche en globules blancs essentiels à l’immunité. Ce système joue un rôle clé dans l’élimination des déchets et la défense de l’organisme.
En stimulant le drainage lymphatique, la hijama aide à réduire les inflammations, renforce les défenses naturelles et facilite l’élimination des déchets métaboliques. Elle peut aussi améliorer la gestion des réactions allergiques et inflammatoires.
Le système nerveux
La hijama influence aussi le système nerveux, qui remplit plusieurs fonctions vitales :
- Régulation des fonctions automatiques : respiration, rythme cardiaque, digestion, etc.
- Transmission des informations sensorielles : les organes sensoriels envoient des signaux au cerveau, qui les analyse pour produire une réponse adaptée.
- Coordination des mouvements : contrôle des gestes volontaires (marcher, parler) et involontaires (réflexes).
- Réaction aux stimulations extérieures : permet au corps de réagir rapidement, par exemple en retirant la main d’une source de chaleur.
- Gestion des émotions et du comportement : le cerveau régule les émotions, la mémoire, le raisonnement et le comportement.
- Maintien de l’homéostasie : équilibre interne du corps (température, hydratation) malgré les variations extérieures.
- Apprentissage et mémoire : le cerveau est le centre des fonctions cognitives comme l’apprentissage, la mémorisation et la prise de décision.
La hijama, en agissant sur le système nerveux vient soutenir l’équilibre général du corps et renforcer ses capacités naturelles de régulation et de guérison.
Les glandes et les organes
La hijama agit également sur les glandes et les organes :
- Les glandes endocrines régulent les hormones et maintiennent l’équilibre général du corps. Elles sont responsables de nombreuses fonctions, comme la gestion du stress (glandes surrénales) ou la régulation de la croissance et du métabolisme (thyroïde).
- Les organes vitaux comme le foie, les reins et les poumons bénéficient d’une meilleure circulation et d’un soutien pour éliminer les toxines. Ces organes jouent un rôle clé dans la détoxification naturelle du corps et leur bon fonctionnement est crucial pour une santé optimale.
Points à retenir
- Une base en anatomie est suffisante pour pratiquer la hijama de manière sûre et efficace.
- Comprendre la localisation des organes, le rôle des glandes et l’interaction entre les systèmes permet d’adapter les soins.
- Ces connaissances permettent de maximiser les bienfaits du traitement tout en assurant la sécurité du patient.
- Une pratique bien informée inspire confiance et renforce la crédibilité du praticien.
- Le but n’est pas du tout d’avoir une connaissance approfondie de l’anatomie mais juste quelques bases.