Certaines personnes recommandent de pratiquer la hijama simultanément à la ruqya lorsqu’elles considèrent que les troubles du patient sont d’origine occulte, tels que la possession, le mauvais œil ou la sorcellerie.
Par exemple, certains pensent qu’effectuer une ruqya pendant une hijama pourrait expulser plus rapidement un djinn ou neutraliser des effets de sorcellerie en même temps que les toxines physiques sont éliminées par le sang.
Cependant, cette association n’est pas recommandée et peut même s’avérer dangereuse. Ce cours explique en détail pourquoi il est préférable d’éviter de combiner ces deux pratiques et les précautions à prendre pour garantir la sécurité et l’efficacité des deux.
La ruqya est une pratique spirituelle islamique qui consiste à réciter des versets du Coran, des invocations prophétiques (adou’a) dans le but de soigner ou de combattre des maux d’origine occulte. Ces maux incluent notamment :
La ruqya peut être réalisée par une personne qualifiée et pieuse qui respecte les principes islamiques en se reposant uniquement sur des moyens permis dans l’Islam. Pendant une séance de ruqya, le patient peut ressentir une grande émotion, manifester des réactions physiques comme des pleurs, des cris, des convulsions, voire des mouvements incontrôlés comme se lever brusquement, sauter, se rouler par terre ou même vomir.
Cette pratique, bien qu’extrêmement bénéfique dans un cadre approprié, peut être problématique lorsqu’on l’effectue en même temps qu’une hijama.
Pendant une séance de ruqya, le patient peut avoir des réactions imprévisibles, telles que des mouvements brusques, des convulsions ou même se lever soudainement. Ces réactions sont souvent dues à l’influence des maux occultes ou à l’effet des versets du Coran sur le djinn, provoquant des perturbations physiques ou émotionnelles. Ces comportements sont fréquents chez les personnes touchées par des problèmes occultes. Si la hijama est pratiquée simultanément à la rouqya, cela peut entraîner :
Par précaution aux dangers cités précédemment il est fortement recommandé de ne pas effectuer la hijama en même temps qu’une séance de ruqya.
Il est préférable de les organiser comme tel :
Note : Il est tout à fait possible de faire le contraire et de commencer avec la hijama le besoin est plus urgent.
Toujours prévoir une personne supplémentaire lors d’une hijama sur un patient atteint d’un mal occulte.